…se font sentir avant même qu'il ne débute, par l'annulation préventive de certains vols. La réduction du trafic liée au mouvement social est alors disproportionnée, compte tenu de la participation parfois très faible du personnel à la grève.
À l'inverse, la DGAC peut anticiper la grève de manière trop optimiste, en estimant un nombre de grévistes inférieur au nombre réel, et donc en annulant moins de vols que ce qui aurait été nécessaire. Dans ce cas, l'administration est contrainte d'annuler des vols à la dernière minute, ce qui désorganise fortement le trafic aérien et est très pénalisant pour les passagers.
Pour ne citer qu'un exemple, symbolique de ces dysfonctionnements, un vol transportant à son bord une colonie de vacances, prévu au départ de l'aéroport parisien d'Orly et à destination de celui de Toulouse-Blagnac, a été dans l'incapacité d'atterrir le 11 février dernier et a dû faire demi-tour, les pistes d'atterrissages étant fermées en raison de la grève inopinée.