Je salue à nouveau le travail qui a conduit à l'élaboration de cette proposition de loi et sur lequel j'aurai l'occasion de revenir après le vote du texte. Pour l'heure, je souhaite répondre à quelques remarques formulées par les orateurs.
Monsieur Meurin, les concessions autoroutières ne sont pas l'objet qui nous occupe, mais puisque vous m'interpellez à leur sujet, je vous répondrai, étant donné qu'elles concernent des milliers de Français. J'ai l'habitude de vous voir sceptique, voire critique – parfois à juste titre, parfois excessivement –, à l'égard des concessionnaires d'auroroutes, mais vous semblez accorder soudain un crédit inattendu aux fake news qu'ils répandent. Laissez-moi vous détromper : les péages ne sont heureusement pas fixés par les concessionnaires d'autoroutes, mais par un contrat qui lie l'État à ces sociétés.