Il y a ensuite les nœuds ferroviaires, que le plan de soutien à 100 milliards ferait bien de traiter en priorité si nous ne voulons pas aggraver l'embolie des gares. À quoi bon une augmentation de la capacité de service si le réseau ne peut pas l'accueillir ?
Reste enfin la capacité des autorités organisatrices à mobiliser des rames et du personnel. Une fois l'effort sur l'infrastructure consenti, c'est toute une qualité d'exploitation qu'il faudra assurer, du matériel roulant aux gares, en passant par le recrutement de conducteurs et la réservation des sillons. Le bilan mitigé du RER de Strasbourg, pour lequel la SNCF a sous-estimé les exigences du service, doit servir d'avertissement.
Avec mes collègues du groupe Les Républicains, nous souhaitons donc la pleine réussite des Serm du président Zulesi, à condition que l'État y mette tout son poids et le Gouvernement toute sa volonté ! Nous attendons donc que les promesses de financement se concrétisent.