Dans le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023, il est indiqué que 2 milliards d'euros de cotisations ne seront pas compensés à l'Unedic par le biais de la fraction de TVA, en raison des excédents dégagés grâce à vos réformes réductrices des droits, lesquels n'éteignent d'ailleurs pas la dette. Cela finit par faire beaucoup !
Le budget de l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) subit une baisse dans un contexte socio-économique qui lui est pourtant défavorable. La subvention de l'État n'a pas varié depuis 2018, ce qui n'est pas cohérent avec l'injonction faite à l'opérateur de revenir à la stabilité financière en 2024. Vous ne prenez pas en considération l'inflation, ni le triplement de la facture énergétique, qui représente 10 % du chiffre d'affaires, et le plafond d'emplois empêche d'avancer. Or, nous avons besoin d'une Afpa puissante pour préparer aux métiers de demain et augmenter le niveau de qualification. L'Agence a été quasiment absente des débats sur les missions de France Travail. Quelle est votre ambition pour l'Afpa ?