Il a été très bien défendu par mes deux collègues mais j'aimerais vous rassurer pour votre calculette. Les prélèvements sur le secteur immobilier ont dépassé les 90 milliards d'euros en 2021, deux fois plus qu'en 2004, et les aides au logement ont tendance à stagner depuis cette période. Nous sommes aux alentours de 38 milliards d'euros. Il nous reste donc de la marge.
Mme la rapporteure écrit d'ailleurs elle-même, dans son rapport, que « la carence de logements exerce un effet récessif mesurable sur la croissance de l'économie ». Les milliards que nous investissons aujourd'hui dans cette commission des affaires économiques rapporteront encore plus à l'État et réduiront donc le déficit que vous avez peur d'augmenter aujourd'hui, monsieur Kasbarian. Ne soyez pas peiné de cet argent public investi dans le logement car c'est un euro de misé pour deux voire trois euros de retours positifs pour l'économie. Tout va bien. Cela correspond à votre vision libérale des choses que de réduire le déficit de l'État. C'est ce que nous faisons pour le bien de nos concitoyens.