Cela fait écho au débat que nous avons eu lorsque vous avez porté, monsieur le président, votre proposition de loi sur les sur les expulsions locatives qui a permis de clarifier un certain nombre de positions. Cet amendement est un amendement de mépris social. C'est comme si nous devions financer uniquement pour les personnes modestes qui ne respectaient pas leurs engagements et comme s'il n'y avait pas d'autres propositions. C'est comme s'il fallait que l'État anticipe, assume, accepte et organise le fait qu'on pourrait, quand on est en situation plus modeste que d'autres, ne pas payer son logement tandis que ceux qui habiteraient des logements intermédiaires oui qui seraient un peu moins modestes ne bénéficieraient pas de cette aide publique au non-paiement de ces loyers. C'est donc considérer que les personnes les plus modestes ne sont pas responsables et ne sont pas en mesure d'acquitter leurs responsabilités locatives.