Pour rejoindre les propos de Madame la rapporteure, et sans minimiser la situation et la détresse même de nombreux étudiants sur notre territoire, il ne faudrait pas donner l'impression, par un misérabilisme assez déplacé, que cette majorité n'a pas fait avancer les sujets de précarité étudiante et n'a pas accompagné les étudiants. Je pense notamment aux repas à un euro dans les Crous et à la réforme des bourses. Voilà trente à quarante ans que les majorités successives parlaient de réformer le système des bourses, perçu comme complexe et peu transparent. La réforme prévue sera accompagnée de moyens qui permettront d'augmenter sensiblement les bourses pour les étudiants les plus précaires. C'est une des solutions. Et donc plutôt que de vouloir traiter la problématique uniquement par le prisme de la construction de logements qui seraient spécifiquement accordés aux étudiants, nous avons intérêt à considérer le sujet dans sa globalité et de reconnaître en toute honnêteté les progrès qui ont été accomplis et les euros qui restent dans la poche des étudiants, dont nous reconnaissons aussi les difficultés actuelles.