Je ne peux que partager vos constats dans la mesure où nous avons beaucoup travaillé ensemble et que nos territoires présentent des similitudes. Nous voyons effectivement de plus en plus de salariés rencontrer des difficultés de logement. Vous avez insisté sur le besoin de construction supplémentaire, mais il nous faut également construire au bon endroit, tout en limitant l'artificialisation des sols. Nous faisons face à une grande complexité : il ne s'agit pas de construire dans des zones où n'existe aucun réel besoin de nouveaux logements… L'objectif est d'arriver à capter du foncier, et de revoir aussi les constructions existantes. La loi « Élan » du 23 novembre 2018 contenait des dispositions sur la division des logements qui n'ont pas été complètement mises en œuvre. La demande de logements est particulièrement forte pour les T1 et T2 et cette phase de réhabilitation du parc social pourrait être l'occasion de repenser l'aménagement des logements, ce qui nécessite une ingénierie quelque peu différente. Ce n'est pas possible partout mais nous réfléchissons à la question.
Nous réfléchissons aussi à la densification. Pourquoi ne pas bâtir à l'arrière d'un terrain sans avoir besoin d'un permis de construire, procédure lourde ? Cela permettrait de construire plus vite. Nous explorons donc diverses pistes.
Quant à l'allongement de la liste des demandeurs de logements sociaux, vous savez qu'il est dû en partie au fait que le parc privé n'est plus accessible à une certaine frange de la population en raison du niveau des loyers ou de la pénurie de logements sur le marché.