C'est effectivement une annulation de crédits assez importante, de l'ordre de 3,6 % des moyens du programme. Selon les explications dont je dispose, cela correspond à une sous-exécution liée à la réforme de la facturation à l'Agence de services et de paiement, qui entraîne un décalage dans le temps, et à une moindre dépense constatée dans le cadre des contrats d'engagement jeunes, à hauteur de 52 millions d'euros en autorisations d'engagement. J'ajoute qu'il existe en revanche une sur-exécution très importante, de 2,2 milliards d'euros, du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi, qui concerne les dispositifs de soutien à l'apprentissage. Cela nous ramène à la nécessité de soutenir l'apprentissage, mais en même temps de contrôler cette dépense.