Nous souhaitons alerter sur la nécessité d'instaurer un véritable plan d'urgence pour rendre effectif le droit d'accès à l'eau dans les outre-mer.
Dans un rapport du 2 juin 2023, le comité des droits de l'enfant de l'ONU demande à l'État français de garantir les droits à l'eau et à l'assainissement dans les outre-mer, en particulier en Guadeloupe qui, selon l'ONU, connaît une véritable urgence sanitaire et dont un quart de la population n'a pas accès tous les jours à l'eau, en raison de coupures.
À Mayotte, la situation est catastrophique. L'accès à l'eau est de nouveau réduit, passant de 24 à 18 heures un jour sur trois. Ces restrictions et la qualité de l'eau ont de nombreuses conséquences, notamment d'un point de vue sanitaire.
Ce problème est commun à de nombreuses collectivités ultra-marines. En juillet dernier, la Cour des comptes a publié un rapport portant sur la période 2016-2022 dans lequel elle estime que la situation est alarmante dans les territoires ultramarins.
L'accès à l'eau potable est un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l'homme. Cet amendement vise donc à abonder un nouveau programme Plan pour le droit d'accès à l'eau dans les outre-mer. Nous demandons au Gouvernement de lever le gage.