…mais voilà que vous demandez maintenant à plus de 3 400 collectivités de rembourser les acomptes : véritable coup de massue pour les maires des petites communes rurales, qui ne cachent pas leur incompréhension et leur colère face à ce dispositif aux méthodes opaques.
Je pense aussi à ces familles, à ces femmes, à ces hommes, à ces jeunes, que je reçois chaque semaine dans ma permanence à Montargis et qui se sentent méprisés et abandonnés face à l'absence de services publics, d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) ou encore de structures pouvant accueillir les victimes de violences conjugales. J'avais d'ailleurs déposé un amendement proposant d'accompagner la création d'un logement d'urgence pour les victimes de violences conjugales dans chaque intercommunalité, particulièrement en milieu rural où il n'y en a pas. Nous n'avons malheureusement pas pu en débattre, ayant été privés de la possibilité d'examiner en commission des lois les crédits dédiés aux relations de l'État avec les collectivités territoriales.
Comment ne pas penser, enfin, à nos compatriotes d'outre-mer, qui souffrent depuis des années de l'inaction de l'État en matière d'immigration massive ou d'accès à certaines infrastructures et à l'eau, ou encore de la présence de bidonvilles dans ces espaces de notre territoire national ?