Vous aviez promis près de 4 milliards d'euros d'économies, qu'en est-il réellement ?
Le PLFG révèle par ailleurs que, pour l'exercice 2023, les crédits alloués au service de la dette doivent augmenter de 3,8 milliards d'euros car Bercy a fait une erreur de calcul. Nul doute que les experts sont encore une fois à la manœuvre !
Notre collègue Kévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, n'a pourtant cessé de vous alerter. Dès le mois de juin, il dénonçait la charge excessive de la dette, que vous alourdissez année après année et qui pèsera sur nos enfants. Dès le mois de juin, il dénonçait les mécanismes d'indexation de la dette sur l'inflation, à savoir l'émission des fameuses obligations assimilables du Trésor (OATI). La dette atteint donc des niveaux jamais vus auparavant : vous cramez la caisse de façon totalement irresponsable sur le dos du contribuable. Mais posons-nous la question : que vient donc financer cette dette ?
Attachés à la maîtrise des dépenses publiques, les députés du Rassemblement national ont dénoncé les nombreuses dépenses inutiles, superflues et excessives, à l'occasion des examens budgétaires en commission. Permettez-moi de revenir sur certaines d'entre elles.
Près de 80 milliards d'euros sont donnés aux opérateurs et aux agences de l'État. En réduisant leurs budgets de 10 %, c'est près de 8 milliards d'euros qui pourraient être rendus aux Français, comme l'indique la Cour des comptes dans ses derniers rapports.
Près de 21 milliards d'euros sont versés à l'Union européenne, qui demande d'ailleurs une rallonge pour mieux payer ses fonctionnaires, alors que les Français sont contraints de se serrer la ceinture. Si ce budget est opportunément et étrangement en baisse, à l'approche des élections européennes, il augmentera de nouveau pour atteindre 27 milliards en 2025. Au Rassemblement national, nous proposons d'économiser 5 milliards d'euros en ramenant notre contribution nette au niveau connu sous les mandats de Jacques Chirac, qui n'était pourtant pas réputé pour être un antieuropéen.
Près de 2 millions d'euros sont versés chaque année à votre ministère, monsieur Véran, que ce soit pour financer vos microtrottoirs ,