Chacun se range confortablement dans son rôle : les uns dénoncent une démocratie brutalisée, tandis que les autres témoignent de la nécessité de l'adoption de tel ou tel texte, en l'espèce le projet de loi de finances pour 2024.
J'aurais pu axer mon intervention sur deux ou trois idées qui me semblent pourtant d'une simplicité enfantine, mais que je vais réitérer, car il paraît que la pédagogie est l'art de la répétition. D'abord, il est essentiel de doter l'État d'un budget en temps et en heure. Ensuite, le recours à l'article 49, alinéa 3, de la Constitution est inéluctable pour faire adopter le PLF étant donné la configuration de notre assemblée, qui ne dispose pas d'une majorité absolue