Je voulais voir si vous suiviez, monsieur Gillet. Pour conclure, disais-je, ce budget trace donc les orientations des prochains mois. Nous le saluons, mais il ne suffira pas. Nous devons continuer à travailler avec votre gouvernement, madame la Première ministre, dans les semaines et les mois à venir.
En premier lieu, il convient de mieux lutter contre l'immigration illégale, tout en intégrant mieux les quelques milliers d'étrangers qui se trouvent déjà en France et qui, en travaillant, contribuent à notre société. Nous sommes bien loin du danger de la régularisation massive tant décriée par certains. S'il y a quelque chose de massif dans le projet de loi que nous examinerons en décembre, c'est bien la proportion du texte – plus de vingt articles – visant à instaurer plus de contrôle et plus de sanctions envers ceux qui ne respectent pas notre pays.
Nous devons ensuite avancer en matière d'approvisionnement énergétique ; de ce point de vue, les travaux que vous avez menés à l'échelle européenne vont dans le bon sens. Il est désormais urgent de les décliner au niveau national.
Enfin, un grand projet de loi relatif au logement nous semble indispensable. Le mal-logement constitue un fléau social majeur, à l'origine de tous les autres maux que nous cherchons à soigner au quotidien. Un grand projet de loi logement, ambitieux, efficace à court et moyen termes, réaliste, fonctionnel, solidaire, fraternel et visionnaire serait la clef de voûte de l'harmonie de notre société.