Lors du quinquennat précédent, la mission « 1 000 premiers jours » a produit un rapport fondateur pour mener les réflexions nécessaires et les politiques publiques optimales. En effet, agir dès le début de la vie permet de poser des bases solides pour le futur. Les investissements sans précédent du Gouvernement ont notamment donné lieu à la réforme instaurant le doublement du congé paternité et améliorant l'accueil de l'enfant.
Lors du mandat précédent, je me suis particulièrement engagée pour cet âge clé qu'est la petite enfance, en mettant l'accent sur un acteur essentiel pour cet âge : les services de la protection maternelle et infantile (PMI). De nombreuses actions ont été réalisées, mais des chantiers restent en cours. La réforme du congé de paternité était ainsi une première pierre dans la réforme plus globale des congés parentaux qui devra avoir lieu.
Le Président de la République s'est par ailleurs engagé, durant sa campagne électorale, à aller plus loin pour poursuivre le dynamisme d'ouverture de places pour la garde des enfants, en proposant un droit opposable au mode de garde pour les familles monoparentales.
Pour ce qui concerne la PMI, je reviendrai sur les dispositions votées dans le projet de loi relatif à la protection des enfants. En effet le Gouvernement devait remettre un rapport sur la cotation des actes des infirmières puéricultrices : qu'en est-il ? Plus généralement, où en sont les discussions relatives à la cotation de ces actes ? Enfin, le Gouvernement souhaite-t-il pérenniser la mission des 1 000 premiers jours et les investissements en faveur de la petite enfance ?