Monsieur le ministre, vous avez parlé d'adaptation et de modulation de l'indemnisation du chômage en fonction de son taux, qui varie beaucoup selon les départements et aussi selon les réalités d'outre-mer. Sur quelles statistiques nationales et régionales fonderez-vous cette modulation ?
S'agissant des accompagnements non monétaires, qui touchent à de véritables freins à l'embauche, je rappelle que 40 % des chômeurs ne sont pas indemnisés et que près de 50 % des demandeurs d'emploi ne sont pas titulaires du bac. Les difficultés de recrutement signalées par les entreprises ont partie liée avec la formation, le manque d'attractivité des métiers, le logement, le transport, la garde d'enfants. Comment comptez-vous accompagner efficacement les chômeurs vers l'emploi, en attendant la mise en place de France Travail annoncée par le Président de la République ?