On ne se grandit pas en cherchant à minimiser les moyens déployés, notamment ceux de la marine nationale et du service de santé des armées. Le message envoyé ces derniers jours a été particulièrement mal reçu au sein de ces corps, surtout quand on sait ce dont est capable le SSA.
M. le ministre l'a rappelé, la transformation d'un bâtiment suppose plusieurs étapes, plusieurs organisations, plusieurs méthodes. Le prochain PHA que nous enverrons sur zone relèvera de ce qu'on appelle le « rôle 3 » ; il sera donc assorti de moyens considérables.
Je rappelle en effet qu'un PHA est en mesure de traiter l'équivalent d'une ville de 30 000 habitants sur le plan sanitaire. Il convient de l'avoir en tête, car si le SSA a été abîmé pendant des années, le processus est désormais inversé : nous n'avons cessé de le dire, notamment en évoquant les hôpitaux d'instruction des armées, comme l'hôpital Laveran.
De grâce, et parce que les messages de ce type sont aussi entendus à l'étranger,…