Monsieur le ministre, 1 800 euros par hectare : c'est la somme que verse un Belge pour sous-louer des terres dans les Hauts-de-France à un agriculteur pour y cultiver des pommes de terre. J'ai déjà alerté vos prédécesseurs, depuis Stéphane Le Foll, sur cette situation, qui ne fait que se développer. Des producteurs belges sous-louent des terres, utilisent leurs propres plants et du matériel parfois non conforme, sans aucun contrôle de la part de l'État. C'est non seulement immoral et antiécologique, mais c'est surtout illégal. Pouvez-vous vous attaquer à cette question ?