De nombreuses filières sont concernées par le respect des cahiers des charges des appellations d'origine contrôlée. L'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) met un soin scrupuleux à en contrôler le respect. Confrontée à la nécessité de mettre en œuvre un plan de sobriété et, plus généralement, engagée dans une mutation profonde rendue impérative par le changement climatique, la filière du cognac se heurte à la lenteur de la réécriture des cahiers des charges, en particulier en ce qui concerne l'utilisation du gaz naturel pour l'étape de la distillation et son remplacement par de nouvelles énergies en cours d'expérimentation, comme la récupération de chaleur ou la vapeur. Serait-il possible d'accélérer la procédure de rédaction au sein de l'INAO ?