Maintenant, on va continuer de gager sur d'autres éléments de la programmation, cette fois pour montrer que l'on aime tellement Marseille que l'on veut accélérer la construction de son hôpital militaire. Mais les études et les travaux ne seront pas faits plus vite pour autant ! Tous ceux qui ont été maires savent très bien que pour la construction d'une piscine, par exemple, il y a un temps pour les études, un temps pour la pose de la première pierre, un temps pour la construction, et deux ans plus tard, un temps pour l'inauguration. C'est un principe de réalité. Sinon, on peut choisir de donner un avis favorable à tout, déprogrammer et déconstruire la cohérence de ce qui a été conçu par les états-majors, par le secrétariat général pour l'administration du ministère, par le Conseil général de l'armement, par le contrôle général de l'armement et par le service de santé des armées… Si nous savons mieux qu'eux, y compris que le service de santé des armées, quand il s'agit de faire la programmation de l'hôpital de Marseille, eh bien, allons-y et continuons de massacrer la programmation militaire comme vous venez de le faire en diminuant de 220 millions d'euros les crédits d'équipement pour les forces armées ! Ce n'est pas du bon travail, mesdames et messieurs les députés ! Avis défavorable.