Sachez que j'ai également beaucoup de respect pour le président Coquerel !
La réalité, c'est que même pour le ministre que je suis, il existe un gage puisque je procède à la construction budgétaire en fonction de l'évolution de la programmation. J'irai même plus loin : de tous les ministres des armées de la V
Lorsque j'étais assistant parlementaire, j'ai moi aussi gagé sur le tabac et sur les jeux, comme tout le monde. Dans le cadre d'une loi de programmation, il y a inévitablement des gages, ce qui ne nous empêche pas de convenir d'un accord entre nous. Si je ne parle pas du gage, je veux au moins évoquer le choix politique qui est fait. Vous avez eu raison de le préciser, monsieur Coquerel, j'assume devant vous des choix politiques consistant à fixer des priorités. Moi aussi, j'aurais aimé mettre davantage d'argent sur les infrastructures, mais je dois tenir compte de l'enveloppe qui m'a été donnée et qui correspond aux contraintes existantes.
Il n'y a pas d'un côté une majorité politique qui aurait des contraintes, et de l'autre des oppositions qui n'en auraient pas. Le principe de réalité doit guider des partis qui se veulent des partis de gouvernement.