Avis défavorable. Au risque de me croire dans Retour vers le futur, je précise à nouveau que les besoins d'infrastructure ont été détaillés par les armées dans la loi de programmation militaire. Se pose aussi la question de la capacité du service d'infrastructure de la défense (SID) à assurer les différents travaux proposés. On peut toujours envoyer des signaux politiques en votant des amendements pour souligner la nécessité d'en faire plus, mais le niveau de crédits présenté dans la LPM et dans le PLF pour 2024 – premier exercice couvert par ladite LPM – est cohérent avec ce que le service d'infrastructure de la défense est capable d'accomplir au vu des délais de procédure et des calendriers de travaux.
Avis défavorable, non pas parce que je ne souhaite pas consacrer davantage d'argent aux infrastructures de défense, mais parce que les travaux sont déjà prévus dans la LPM. Tous les crédits que nous proposons dans le cadre de ce PLF sont cohérents avec la programmation globale. Je vous invite à ne pas déstabiliser cette dernière.