Il a été déposé par ma collègue Michèle Martinez. Vous avez sans doute connaissance des nombreux scandales révélés à propos d'installations militaires : risque d'effondrement, insalubrité, problèmes d'isolation, de plomberie ou de sécurité, défaut de protection contre les intrusions ou les incendies, ou encore eau non potable après avoir été contaminée au plomb. À l'heure où un fantasque commentateur de la vie politique entend revenir au service militaire, la réalité est que nombre d'infrastructures sont abandonnées et que le budget qui leur est alloué relève davantage d'un fond de tiroir que d'un réel investissement ! Ce constat concerne autant les logements militaires que les casernes et les autres emprises, dont les parties communes n'échappent pas aux dégradations liées au temps.
Ce problème n'est pourtant pas une fatalité. Il mérite d'être traité, à condition d'y consacrer les moyens nécessaires. Plus ces dégradations traîneront, plus le budget consacré à la rénovation sera élevé. Il importe donc, pour le bien de tous, que les réparations aient lieu au plus tôt. Comme vous le savez, du fait de la diminution des opérations extérieures (Opex), les militaires seront amenés à passer davantage de temps dans ces locaux : raison de plus pour les rénover.