La gouvernance de l'eau est un sujet central. Les événements de cet été ont fait ressortir la qualité du dialogue qui s'est noué entre les services de l'État, les agriculteurs et les autres usagers de l'eau. Chacun a pris ses responsabilités et peu d'agriculteurs se sont affranchis des règles – les contrôles menés par l'Office français de la biodiversité (OFB) en témoignent. Le département est le bon niveau de dialogue – c'est l'un des résultats du Varenne de l'eau. Cela étant, il faudra réfléchir à un mode de gouvernance, tant pour la construction des ouvrages que leur gestion, car les finalités sont multiples. Ce ne sera pas simple mais nous devrons nous y mettre car il faudra bien partager cette eau.
Concernant le chèque alimentaire, ne confondons pas la fin et les moyens et ne perdons surtout pas de vue l'objectif que lui avait assigné la Convention citoyenne pour le climat.
Laissons à la loi EGALIM 2 le temps de porter ses fruits avant de tirer des conséquences. Le cycle de négociations est annuel mais, de fait, les négociations sont ininterrompues depuis le début de la guerre en Ukraine puisque les hausses de tarif sont quotidiennes. C'est compliqué.