Selon l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), la claustration, voire l'abattage, sont les meilleures mesures que l'on connaisse. Elles posent les problèmes que vous citez, notamment pour les volailles portant le label Plein air : certes, elles s'appliquent moyennant des dérogations, mais, à terme, le modèle est en jeu.
Cela étant, le plan de résilience prévoit la dédensification de certains élevages, soutenue par la filière. En outre, j'ai demandé à l'Anses de me dire pour le printemps prochain si, dans certains types d'élevage, dont ceux que vous évoquez, la levée de la claustration dégraderait notre capacité de réponse sanitaire ou présenterait suffisamment peu de risque pour être appliquée. Le problème est donc bien identifié.