La fédération des artisans boulangers pâtissiers en Meuse et Meurthe-et-Moselle s'inquiète de l'explosion des prix de l'énergie et de la disparition des boulangeries en milieu rural. La plupart de ces boulangeries ne bénéficient pas d'un tarif réglementé de l'électricité. Ainsi, la facture d'une boulangerie de la Meuse qui utilise un four électrique est passée de 800 à 8 500 euros par mois. Les factures de gaz ont, quant à elles, triplé.
Ces artisans rencontrent également des difficultés d'approvisionnement et subissent la hausse du prix des matières premières – la levure et le sucre ont augmenté de 40 %, la farine de 35 % –, sans parler du prix des carburants dont ils souffrent particulièrement puisqu'ils doivent parfois parcourir une centaine de kilomètres chaque jour pour assurer leurs tournées. Dans la Meuse, d'ici à un an, quinze boulangeries auront fermé en milieu rural. Quelles solutions immédiates proposez-vous pour sauver ce secteur en danger ?