Après la saison blanche que les stations de sports d'hiver ont dû subir à la suite de l'épidémie de covid-19, l'année 2023 s'annonce à nouveau difficile. Environ 70 % des sociétés de remontées mécaniques devront renégocier leur contrat triennal avec les fournisseurs d'énergie cet automne. Or le prix du mégawattheure a été quasiment multiplié par vingt. De nombreux domaines skiables risquent de connaître de graves difficultés financières d'autant plus que cette hausse ne saurait être répercutée sur le prix des forfaits si l'on veut que cette activité reste accessible au plus grand nombre.
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) leur demande de réaliser 10 % d'économie d'énergie. Or toute mesure de délestage est difficilement applicable dans ce secteur d'activité, très saisonnier. Quels dispositifs de plafonnement comptez-vous prendre pour aider ce secteur phare du tourisme français ? Surtout, la loi a consacré le caractère de service public des remontées mécaniques, d'où découle l'obligation de les ouvrir. Je salue à cet égard votre présence au prochain congrès des Domaines skiables de France.