Votre responsabilité est immense : le tourisme représente environ 7 % du PIB, les TPE et PME et les secteurs du commerce et de l'artisanat sont des acteurs majeurs de la croissance et de l'emploi qui font la richesse, y compris humaine, de notre pays et de ses territoires.
Il est nécessaire de simplifier et de faire connaître les dispositifs d'aide aux entreprises face à l'augmentation des prix de l'énergie. En effet, si le faible taux de défaillance des entreprises en 2020 et 2021 valide les décisions prises en la matière, cette hausse ainsi que l'inflation constituent un danger pour notre économie et pour l'emploi. Le groupe Démocrate salue à cet égard l'instauration d'un programme complet d'aide, dont le plan de résilience. Mais, bien que le besoin soit immense, les fonds débloqués ont été peu consommés : trop complexe, le dispositif n'a pas touché sa cible. Ainsi du critère d'un excédent brut d'exploitation (EBE) en baisse de 30 % ou négatif ; tous les commerçants et artisans ne maîtrisent pas ces indicateurs. Comment envisagez-vous de simplifier concrètement ce régime ?
D'une manière générale, comment comptez-vous simplifier les normes et alléger le fardeau administratif qui grève notre économie, freine les entreprises et nos services publics, tout comme les citoyens ? C'est aussi une question de compétitivité, l'excès de normes s'accompagnant souvent d'un excès de taxes.
La généralisation de l'intéressement des salariés est-elle prévue ? C'est une manière de valoriser le travail quand certains défendent le droit à la paresse.
Enfin, quelle est votre feuille de route en matière de reprise et de transmission des entreprises, enjeu gigantesque ?