J'assume mes propos, d'autant que je tourne sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Je maintiens donc ceux que vous avez cités, qu'il s'agisse de l' e -commerce, lors des questions au Gouvernement, ou concernant les grandes surfaces commerciales, qui, en matière de sobriété, sont bien des locomotives et doivent montrer l'exemple.
S'agissant des dark stores, vous m'aviez publiquement interpellée sur Twitter à propos d'un courrier en date du 14 août que nous n'avons jamais reçu. J'attends de pouvoir le lire pour lui apporter une réponse à la hauteur de votre engagement – élue de Paris comme moi, je vous sais particulièrement intéressée par ce sujet. Olivier Klein et moi-même avons réuni l'ensemble des associations d'élus le 6 septembre dernier. Un arrêté va être pris, qui offrira aux collectivités qui le souhaitent, dans un esprit de liberté conforme à la décentralisation, un outil pour interdire dark stores et dark kitchens. Le sujet relève en effet des collectivités et non du 139, rue de Bercy.
Nous aurons l'occasion de parler du moratoire sur les entrepôts dans le cadre du projet de loi de finances. Mais il faut être lucide sur ce qu'est la vie économique : si les entrepôts, notamment dans des régions frontalières, ne s'implantent pas en France, ils le feront dans d'autres pays européens. Un moratoire massif, outre qu'il mettrait à mal l'ensemble de la logistique française, ne me semble donc pas la meilleure option.