PME, commerce, artisanat et tourisme, ce tissu vivant de notre économie dont vous avez la responsabilité se porte mal, pour plusieurs raisons, notamment notre déficit commercial, souvent au profit de l'Allemagne, dont le succès repose essentiellement sur un tissu de PME et de TPE fortement exportatrices.
Alors que la Banque de France table désormais sur une croissance du PIB de 0,5 % en 2023, contre 1,2 % en juin dernier, et que la fermeture complète du robinet de gaz russe pourrait plonger l'économie française en récession, le Gouvernement prévoit une croissance du PIB de 1 % l'année prochaine.
M. Le Maire nous explique que « nous avons un nouveau rapport à la mondialisation, chacun a compris qu'il valait mieux produire les choses chez soi », soit exactement ce que défend notre mouvement depuis cinquante ans. Nous sommes confrontés à un double problème : celui de la désindustrialisation française, notamment du côté des petits métiers industriels, et celui des mauvais chiffres de la balance commerciale. Au deuxième trimestre 2022, le déficit des transactions courantes s'établit à moins 8,6 milliards d'euros, ce qui représente une dégradation de 7,5 milliards par rapport au premier trimestre, déjà déficitaire de 1,1 milliard. Le pire est à craindre : nos biens s'exportent mal, malgré la dépréciation de l'euro par rapport au dollar.
Comment, pour atteindre le nouvel objectif de production de biens sur le sol national et améliorer la balance commerciale, comptez-vous aider nos PME et TPE à exporter ?