Les difficultés rencontrées par EDF pour assurer la maintenance de son parc de réacteurs nucléaires ont mis en évidence un problème majeur : la désaffection pour le métier de soudeur. Elle est la conséquence de la désindustrialisation qu'a malheureusement connue notre pays et de la dévalorisation de ce métier, pourtant hautement technique. Le cabinet Randstad a estimé qu'il faudrait former 6 000 soudeurs pour répondre aux besoins actuels de l'industrie. Dans le domaine du nucléaire, il faudra former bien plus de gens encore au cours des cinq ou dix prochaines années, si nous voulons atteindre nos objectifs en matière de souveraineté énergétique et de neutralité carbone.
Que prévoyez-vous pour accroître les effectifs dans ce secteur et, plus généralement, dans les métiers de l'industrie ?