Vous avez fait le lien entre le réchauffement climatique et les événements de cet été. En tant que député de la Gironde, je rappellerai toutefois que ce ne sont pas les négligences en matière de tri sélectif ni les voitures diesel qui ont mis le feu à la forêt, mais des pyromanes.
J'en viens à la question du foncier. La loi « Climat et résilience », qui prévoit de diviser par deux la consommation des espaces naturels agricoles et forestiers d'ici 2031, a également fixé l'objectif zéro artificialisation nette pour 2050. Cette mesure radicale n'est pas adaptée à la situation de tous nos départements et communes. Elle n'est pas adaptée non plus à toutes nos industries, qui n'ont pas toujours un terrain militaire à reconvertir ou une friche industrielle à proximité pour s'agrandir.
Chacun de nous connaît, dans sa circonscription, des projets industriels qui ne peuvent se développer, faute de foncier. Que comptez-vous faire pour régler ce problème ?