Vous avez détaillé plusieurs dispositifs visant à soutenir les acteurs économiques dans cette période de crise. Les grandes industries électro-intensives pourront demander une subvention ciblée afin de compenser leurs surcoûts en gaz et électricité et les petites bénéficient du bouclier tarifaire. Mais entre les deux, une myriade d'industries voient leur facture d'électricité exploser, sans aucune perspective d'amélioration sur le court terme. Les inquiétudes sont fortes dans nos territoires, où nous redoutons une vague de faillites. Deux questions se posent : celle de l'accompagnement immédiat des entreprises, notamment par l'instauration d'un tarif réglementé ; et celle d'un soutien à moyen et long terme afin d'adapter nos entreprises au défi énergétique. Il nous faut accompagner davantage, à l'échelle du territoire, les entreprises dans leur transition énergétique. Cela passe par des investissements massifs en vue de développer l'autoconsommation et de déployer rapidement d'importantes capacités de production d'électricité décarbonée, comme le préconise le Haut Conseil pour le climat. À titre d'exemple, dans ma circonscription du Gers, certaines entreprises ont investi largement dans le photovoltaïque à cet effet. Pour elles, souvent installées dans des zones d'activité économique en milieu rural, l'avenir passe par le développement d'une autoconsommation collective utilisant les réseaux existants. Quelles mesures le Gouvernement entend-il prendre pour favoriser ces projets ?
En tant qu'ancien président d'un pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) mobilisé par le dispositif Territoires d'industrie, j'aimerais par ailleurs avoir des précisions sur le devenir du financement des postes de chargé de projet Territoires d'industrie, jusqu'à présent assuré par le Fonds national d'aménagement et de développement du territoire (FNADT).