Monsieur le ministre délégué, vous avez rappelé que l'interdiction date de 1993, vous interrogeant sur ce qui s'est passé jusqu'en 2018. Mais que se passe-t-il aujourd'hui par rapport au mercure ? En matière de lutte contre l'orpaillage clandestin, la doctrine consiste à contenir, mon collègue Rimane l'a rappelé. Autrement dit, l'État français tolère que plus de 20 000 garimpeiros puissent à tour de rôle déforester, intoxiquer les populations au mercure et détruire la faune au cœur du parc national qui était censé être le dispositif de protection de la nature décidé en 1992.