Nous nous sommes en effet rencontrés sur le territoire d'Arques. Mme Maquet y était aussi. J'espère avoir démontré à cette occasion que nous sommes aux côtés de l'entreprise, de l'actionnaire qui la soutient et des employés ainsi que des organisations syndicales qui y sont présentes.
Vous tenez le genre de raisonnement qui me déprime un peu. Certes, il faut reconnaître les difficultés de certaines industries. Je suis là pour les accompagner dans ce moment difficile. Mais il faut aussi reconnaître que l'économie française résiste bien mieux que d'autres au choc international extrême auquel nous faisons face. L'inflation y est plus faible qu'ailleurs, la croissance plutôt plus forte, et la production industrielle dans son ensemble se tient. Nous devons relever deux défis : quelques secteurs sont directement affectés par la hausse des coûts de l'énergie ; la production d'électricité est insuffisante au goût de tous.
Nous prenons des mesures concrètes, que vous connaissez. Nous avons un fonds de soutien crédité de 3 milliards d'euros, qui permet d'accompagner les entreprises petites, moyennes et grandes face au choc énergétique. Nous avons simplifié les critères afin qu'ils bénéficient à davantage d'entreprises.
Par ailleurs, nous sommes en négociation à Bruxelles – l'Europe nous aide beaucoup dans ce domaine, Madame Engrand – pour négocier une prolongation et un élargissement des critères de ce fonds, et nous intervenons au niveau européen pour abaisser la courbe des prix, pour que ces industries paient leur énergie moins cher, en 2023, que ce que le marché laisse penser.