D'ailleurs, les services de l'État ont eux-mêmes reconnu que l'opération Harpie n'avait pas fait l'objet d'un plan pluriannuel d'investissement et qu'aucune acquisition de matériel plus puissant n'avait été prévue.
En réalité, on fait l'acquisition, non seulement pour les militaires engagés dans l'opération Harpie en Guyane mais plus généralement pour les forces de l'ordre en outre-mer, de matériel et de moyens qui ne sont pas du tout adaptés aux territoires concernés.
Pour l'anecdote, vous verrez dans le rapport pour avis que je viens de remettre que des agents m'ont même expliqué que les drones qu'ils utilisent ressemblent « à des jouets achetés à la Fnac », ce qui montre à quel point nous sommes incapables d'équiper correctement nos forces de l'ordre en mettant à leur disposition du matériel approprié pour qu'ils puissent exercer leurs missions, qu'il s'agisse de contrôler les frontières ou de surveiller et traquer les orpailleurs illégaux afin d'éradiquer le phénomène.
La réalité, c'est que la France n'est pas capable de faire l'acquisition de matériel approprié pour nos forces de l'ordre.