Pour aller dans le sens de ce que vient de dire M. Rimane, j'ai découvert, récemment seulement, une autre difficulté – certains ici la connaissaient peut-être. Il existait il y a encore peu de temps un problème de délimitation de frontière entre le Suriname et la France. Une zone de non-droit s'était en quelque sorte creusée et l'orpaillage s'y était développé jusqu'à ce qu'un accord de délimitation de frontière soit finalement trouvé après quelque quarante mois de conciliabules diplomatiques. Cela n'a pas été simple mais ce problème étant à présent réglé, notre action sera, je l'espère, plus efficace.
J'ajoute que l'amendement de Mme Le Pen est satisfait parce que nous consacrons déjà plus de 20 millions d'euros à cette question et que les crédits augmenteront encore en 2024.
Par ailleurs, un très beau rapport sur les activités minières, qui vient d'être publié, montre que des activités légales – je dis bien légales – sont possibles et que les gisements de Guyane, qui doivent être exploités de façon maîtrisée, constituent une richesse indéniable.