C'est un fait : dans la seule ville de Cayenne, 999 hébergements d'urgence leur sont destinés, alors que des fonctionnaires d'État en sont réduits à habiter des bidonvilles ! S'ajoutent à cela les fonds prodigués aux associations qui se chargent de louer des chambres à ces mêmes migrants : toujours à Cayenne, dans la plupart des hôtels du centre-ville, y compris sans doute celui où vous avez dormi, monsieur le ministre délégué, et celui où j'en ai fait autant, les trois quarts des chambres servent à cet usage. Il est inacceptable, inconcevable de continuer à dépenser tant d'argent pour des gens dont on sait pertinemment qu'ils ne sont en général pas éligibles à l'asile qu'ils demandent. Je le répète, pensons à nos compatriotes d'outre-mer qui, eux, ne savent pas où se loger !