Pardon : des milliards. Monsieur le ministre délégué, nous sommes prêts à entendre toutes sortes d'arguments, mais ayons la décence de parler franchement. L'État a commis une faute envers nos territoires. Il nous faut maintenant faire le deuil du passé et réfléchir à la meilleure manière de faire avancer les choses. Les propositions que vous soumettent mes collègues, même si elles prennent sur le budget global de la nation, sont nécessaires pour répondre aux réalités de l'outre-mer, bien différentes de celles de l'Hexagone.