Certes, mais cela est dû au dispositif du Gouvernement : le budget tel qu'il est structuré ne nous permet malheureusement pas de débattre autrement. En tout cas, si l'État avait, dès le départ, pris les mesures appropriées pour nos territoires, nous ne tiendrions pas aujourd'hui de tels débats.
Vous comparez le monopole aérien en Corse à la concurrence qui s'applique en outre-mer. Pourtant, laissez-moi vous donner un exemple : la liaison entre la Guyane et les Antilles n'est assurée que par une compagnie, Air France, et les billets pour ce vol de deux heures peuvent coûter jusqu'à 1 500 euros. Je rappelle que l'État est actionnaire d'Air France et qu'il lui a versé des millions d'euros pour faire face à la crise sanitaire.