Il est satisfait. Permettez-moi cependant de revenir sur ce qui vient d'être évoqué : la concurrence, lorsqu'on y regarde bien, n'existe pas chez nous, puisque s'exerce une forme de complicité entre les compagnies, comme l'a démontré le rapport de notre collègue sénatrice Catherine Conconne. Comment expliquer que des billets coûtent aussi cher pour se rendre de Pointe-à-Pitre à Paris que pour aller de Pointe-à-Pitre à Cayenne ? Il y a un véritable problème !
Ce que nous voulons, et j'appuie en ce sens la démonstration du collègue Hajjar, c'est que les ménages bénéficient de tarifs abordables. Je veux bien que l'on accompagne les compagnies aériennes, mais je constate que cela ne se répercute pas convenablement en faveur des ménages. C'est pourquoi nous souhaitons que vous fassiez montre d'une réelle volonté politique, pour que les prix des billets d'avion n'explosent pas.