J'ai bien écouté les propos du député Hajjar. Permettez-moi de répéter ce que j'ai déjà expliqué : nous mobilisons plus de 300 millions d'euros pour sauver les compagnies aériennes qui assurent ce service public de proximité. Donc, si je comprends bien, il ne fallait pas le faire ? Que faut-il faire, alors ? On ne peut pas, d'un côté, défendre la continuité territoriale et demander d'y allouer davantage de moyens – comme nous le faisons cette année – et, de l'autre, vilipender le fait qu'il s'agisse de compagnies privées qui, même si elles sont aidées par certaines collectivités, assurent ce transport.