Je peux confirmer tout ce qui vient d'être dit en citant le cas des patients mahorais qui doivent s'expatrier à La Réunion, loin de leurs familles. Aucun oncologue n'est installé à Mayotte et aucun suivi n'y est donc possible. Or le soutien des familles et des proches est fondamental dans le processus de guérison. Les difficultés d'accès aux soins hypothèquent les chances de survie. Il est donc fondamental d'adopter l'amendement et de soutenir les associations. Ce n'est pas assez mais c'est un début. C'est une question de survie, pas de confort. Affronter la maladie entouré des siens devrait être un droit fondamental. Hélas, nous n'arrivons pas à le garantir à nos compatriotes ultramarins. Le minimum est de leur offrir le soutien des associations.