Nous allons évidemment émettre un avis favorable sur cet amendement, mais je tiens tout de même à apporter quelques explications. L'année dernière, nous avons eu quasiment les mêmes discussions sur l'eau, nous avons soulevé les mêmes problèmes, notamment en ce qui concerne Mayotte et la Guadeloupe. Il s'avère que la sécheresse qui frappe Mayotte nécessitait l'intervention de l'État au moyen d'un plan d'urgence. En Guadeloupe, les intempéries et les contaminations ont, quant à elles, empêché 100 000 personnes d'accéder à l'eau potable ; comme à Mayotte, les habitants n'ont eu d'autre choix que d'acheter des bouteilles d'eau.
Si nous avions pris la mesure de ces problématiques l'an dernier – d'autant que nous les avions déjà soulevées –, Mayotte et la Guadeloupe n'en seraient pas là aujourd'hui. De toute évidence, nous ne sommes pas devins : nous ne pouvions pas savoir qu'une sécheresse allait frapper Mayotte ; mais nous avions aussi admis que les réseaux permettant l'adduction d'eau potable manquaient. Il ne faudrait pas que la discussion que nous avons aujourd'hui reste lettre morte, sans quoi, l'année prochaine, nous aurons à discuter de nouveaux problèmes. Encore une fois, la commission émet un avis favorable.