J'interviens contre ce discours qui tendrait à laisser penser que les collectivités de nos pays n'auraient pas assumé leurs responsabilités. Je veux rappeler que la seule usine permettant de filtrer l'eau polluée par le chlordécone, pollution dans laquelle l'État a une responsabilité fondamentale, a été construite sous maîtrise d'ouvrage du conseil général de la Martinique de l'époque. Les élus des outre-mer prennent donc leurs responsabilités. J'ajoute que l'État a un devoir de réparation parce que quand le principe de « l'eau paie l'eau » s'appliquait déjà par le biais des agences de l'eau, nous, nous n'avions rien et les collectivités étaient laissées seules pour gérer la problématique de l'eau.