Je tiens à appuyer les propos de mon collègue Nadeau et surtout à interpeller le Gouvernement. L'action que vous avez menée pour Mayotte ne saurait se limiter à cet archipel. Car la crise de l'eau traverse tous les territoires ultramarins à des degrés divers. Nous, Mahorais, sommes conscients de ces enjeux et souhaitons de tout cœur que ce qui s'est passé à Mayotte soit utile à l'ensemble de nos compatriotes ultramarins. Car les événements qui s'y sont produits mettent en relief l'inaction de l'État pendant plusieurs décennies. La prise de conscience qui s'est alors opérée dans l'Hexagone offre au Gouvernement l'occasion d'agir.
Or vous montrez que vous pouvez agir. Il n'est pas question aujourd'hui de se cacher, comme l'a fait, l'an dernier à la même période, votre prédécesseur en répondant que l'eau était une compétence locale. Lorsqu'on a soif et que l'eau ne coule pas du robinet, on ne se demande pas si la responsabilité en revient au conseil départemental, à la mairie ou à un syndicat des eaux défaillant.