Nous débattons de cette question uniquement parce que le groupe présidentiel ne s'est pas joint à la proposition de loi constitutionnelle reconnaissant le droit à l'eau et à l'assainissement comme un droit humain fondamental, déposée à la présidence de l'Assemblée par huit parlementaires appartenant à huit groupes différents – je pense notamment à mes collègues Mansour Kamardine, Olivier Serva et Marcellin Nadeau. À force de pinailler sur 500 millions ou 100 millions et de juger que tout est trop cher, la France, patrie des droits de l'homme, finira par devenir une des dernières nations à rendre opposable le principe constitutionnel d'accès à l'eau pour chaque citoyen. Nous tenons à votre disposition ce texte, qui vise à insérer un nouvel article dans la Charte de l'environnement pour que ce problème soit enfin réglé dans notre beau pays.
En attendant, nous retirons notre amendement.