Nous n'allons pas dire non à 40 millions d'euros pour soutenir l'investissement des collectivités ultramarines, mais il faut bien reconnaître que ce sont des cacahuètes. Aux yeux du grand public, 40 millions d'euros, cela fait beaucoup ; en réalité, cela représente tout au plus la construction de quatre ou cinq écoles. Pour prendre un exemple concret, il faut un nouveau groupe scolaire chaque année dans la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, ce qui représente quasiment 10 millions d'euros par an. Il y a aussi des routes à construire. Un certain nombre de territoires ultramarins n'ont pas suffisamment d'infrastructures ; quand on connaît le coût des infrastructures routières, on sait que 40 millions d'euros, ce n'est rien.
Cela ressemblerait presque à un amendement d'appel. Nous allons le voter, évidemment, mais il faut se rendre compte que le retard accumulé est si important que ce ne sont pas 40 millions d'euros régleront le problème. Il faut des moyens de choc.