Ce n'est pas le sujet, nous ne sommes pas là pour discuter des règlements européens relatifs aux marchés publics. Je vous ai répondu pour ce qui concerne le ministre et les agents du ministère travaillant sur les appels d'offres – car vous seriez le premier, si nous ne respections pas la procédure, à nous accuser d'irrégularités. Nous respectons les procédures.
L'important est que nous ayons pu vacciner dans les délais que nous nous étions fixés, soit avant le 1er octobre.
Quatrièmement, monsieur Jumel, j'essaye en effet d'être connecté à la réalité et de répondre aux crises – qui sont nombreuses dans l'agriculture, vous le savez comme moi, dans votre territoire comme dans d'autres. Si je ne l'étais pas, je pense que les agriculteurs me le rappelleraient assez vite. Merci pour vos compliments.
S'agissant des enjeux que vous avez soulignés – les mesures agroenvironnementales et la question de l'agriculture biologique –, je n'ai pas nié les difficultés que vous avez rappelées à raison. Simplement, nous ne cheminons pas de la même façon quant aux moyens d'y répondre : assumons démocratiquement cette divergence quant à la temporalité, aux moyens ou à la façon de répondre à la crise.
Enfin, vous me demandez ce que fera le Gouvernement. Il ne m'appartient pas de me prononcer sur les questions de procédure, qui ne relèvent pas du ministre de l'agriculture.
J'ai toutefois été très clair sur les éléments qui nous paraissaient recevables et sur ceux sur lesquels nous n'étions pas d'accord. Il n'y a donc pas d'arrière-boutique ni de porte dérobée quant aux décisions que nous prendrons : elles le seront en toute transparence avec ce que nous avons dit. Il y a des éléments qui nous paraissent aller dans le sens que nous souhaitons – je pense à la défense de la forêt contre l'incendie –, d'autres sur lesquels nous avons des désaccords. Personne ne sera pris en traître – ce n'est pas mon genre. Merci à toutes et tous pour le travail effectué.