Je souhaite revenir sur deux points.
Tout d'abord, nous pensons que le ministère de l'agriculture a été au rendez-vous s'agissant de la grippe aviaire. Ensuite et surtout, il faut savoir qu'un rapporteur spécial doit auditionner de nombreuses personnes. J'ai ainsi entendu l'ensemble des syndicats agricoles, nationaux et locaux, et les directeurs de l'ensemble des agences de l'eau.
En ce qui concerne la vaccination contre la grippe aviaire, aucun des trois syndicats agricoles ne m'a dit que l'État n'avait pas été au rendez-vous en la matière. Tous soutiennent donc l'action du Gouvernement.
Quant aux Maec, grâce au travail que j'ai accompli en rencontrant chacun des directeurs des six agences de l'eau, je sais déjà, par exemple, qu'un conseil d'administration de l'agence de Loire-Bretagne se tiendra dans trois jours pour distribuer l'enveloppe attribuée à cette agence – cela rassurera M. Benoit. Dans ma région, l'ancien Poitou-Charentes, la situation est la même : seulement 23 des 50 millions promis ont été distribués. J'y travaille chaque jour depuis plusieurs semaines.
J'espère que, contrairement à ce qui s'est passé pour l'amendement précédent, la raison budgétaire l'emportera cette fois. Ce ne sont pas des centaines de millions d'euros qui résoudront le problème ; c'est le travail que nous devons faire sur le terrain, de manière consensuelle, avec ceux qui ont les moyens de débloquer la situation, en ayant un seul souci : l'intérêt des agriculteurs.